Vous ne pouvez pas gérer ce que vous ne pouvez pas voir, surtout en matière de TEM

Vous ne pouvez pas gérer ce que vous ne pouvez pas voir, surtout en matière de TEM

La transformation numérique a profondément modifié la structure des dépenses IT des entreprises. Là où hier dominait une infrastructure matérielle centralisée et relativement prévisible, l’essor des usages, du cloud, du SaaS et des services collaboratifs a rendu la gestion de la digital workplace beaucoup plus complexe.

Résultat : les dépenses technologiques explosent. Les directions financières et informatiques constatent une hausse constante des factures liées au cloud, à la mobilité, aux abonnements logiciels, aux télécoms et aux équipements. Pourtant, malgré l’ampleur de ces budgets, une part significative échappe encore à leur contrôle.

Pourquoi ? Parce que ce qui n’est pas visible reste impossible à piloter. Dans l’univers du Technology Expense Management (TEM), le manque de visibilité, de centralisation entraîne mécaniquement des coûts cachés : licences fantômes, abonnements inutilisés, erreurs de facturation, doublons contractuels, ou encore actifs non affectés.

La promesse du TEM est claire : transformer l’invisible en données exploitables pour permettre aux décideurs du Technology Expense Management, de réduire les gaspillages et réorienter les investissements vers des projets à forte valeur ajoutée.

Le défi de la visibilité dans la gestion des dépenses IT

La gestion des dépenses IT n’a jamais été aussi complexe qu’aujourd’hui. Plusieurs tendances convergentes expliquent ce brouillard budgétaire :

  • Explosion des services cloud et SaaS : les entreprises multiplient les abonnements, souvent initiés directement par les métiers, ce qui fragmente la visibilité.
  • Croissance des licences : chaque utilisateur dispose de plusieurs outils collaboratifs et applicatifs, avec des formules qui se chevauchent parfois.
  • Budgets distribués : les directions métiers, achats et IT partagent les responsabilités financières, sans toujours disposer d’une vision consolidée.
  • Factures opaques : les fournisseurs cloud et télécoms produisent des relevés difficiles à analyser, remplis de détails techniques.
  • Absence de consolidation : faute de système centralisé, chaque département suit ses dépenses de manière isolée.

Le résultat : une vision morcelée, où les dépenses IT sont réparties dans différents silos, rendant tout effort de contrôle quasiment impossible.

Pourquoi la visibilité est la clé du TEM

La valeur du Technology Expense Management repose avant tout sur la visibilité. En matière de gestion des coûts IT : voir, c’est comprendre, contrôler et prévoir.

Voir = comprendre

Un bon dispositif doit permettre d’identifier précisément :

  • Les dépenses en fonction l’organisation de l’entreprise.
  • Le coût réel pour chaque utilisateur.
  • La maîtrise de tous les contrats fournisseurs.
Voir = contrôler

La visibilité permet ensuite de passer à l’action :

  • Détecter les erreurs de facturation récurrentes.
  • Identifier les abonnements et actifs inutilisés.
  • Maîtriser le cycle de vie des équipements et éviter les pertes d’actifs.
Voir = prévoir

Enfin, la visibilité devient un levier stratégique :

  • Anticiper les tendances d’usage et ajuster les budgets.
  • Négocier les contrats sur la base de données d’usage tangibles.
  • Optimiser la planification des investissements IT et cloud.

En résumé, sans visibilité, le TEM n’est qu’un concept. Avec une bonne visibilité, il devient un outil de pilotage financier et opérationnel.

TEM : de la visibilité au contrôle

La force d’une solution de TEM ne réside pas uniquement dans la collecte de données, mais également dans leur transformation en informations exploitables.

  1. Consolidation des données : centraliser les factures, abonnements et contrats dans une plateforme unique.
  2. Analyse intelligente : identifier automatiquement les anomalies, doublons ou tendances.
  3. Pilotage par KPI : suivre des indicateurs de performance clairs (coût par utilisateur, taux d’utilisation des licences, économies réalisées).
  4. Reporting et alertes : fournir aux DSI, CTO et CFO des tableaux de bord clairs et actionnables.
  5. Optimisation continue : ajuster en permanence les allocations, renégocier les contrats et supprimer les services inutilisés.

Un exemple concret : une entreprise qui découvre, grâce à une analyse TEM, que 30 % de ses licences SaaS ne sont jamais utilisées. En rationalisant ses abonnements, elle réduit ses dépenses de plusieurs centaines de milliers d’euros par an.

Les bénéfices pour l’entreprise

Mettre en place une stratégie TEM axée sur la visibilité des coûts IT apporte des gains rapides et mesurables :

  • Réduction des coûts récurrents grâce à l’élimination des dépenses inutiles.
  • Rationalisation des fournisseurs : moins de contrats, plus de pouvoir de négociation.
  • Gestion optimisée des actifs : meilleure réaffectation et fin du gaspillage matériel.
  • Cycle de vie maîtrisé des équipements et licences.
  • Amélioration de la gouvernance et du reporting pour les comités de direction.
  • Contribution aux objectifs RSE : réduction de l’empreinte carbone et des déchets numériques par une utilisation plus raisonnée.
  • Meilleure productivité des équipes IT qui passent moins de temps sur la gestion opérationnelle et davantage sur des projets à valeur ajoutée.

Ces bénéfices vont bien au-delà de la simple réduction des dépenses IT. Ils participent à la compétitivité globale de l’entreprise en libérant des ressources financières et humaines pour des projets stratégiques.

Comment mettre en place une stratégie TEM axée sur la visibilité

Adopter une démarche Technology Expense Management (TEM) performante ne consiste pas seulement à déployer une solution logicielle. C’est une transformation de la manière dont l’entreprise pilote sa digital workplace.

1. Réaliser un audit initial : voir l’invisible

Le point de départ est toujours un diagnostic complet pour :

  • Identifier les licences oubliées, les abonnements fantômes, les équipements sous-utilisés.
  • Analyser les contrats fournisseurs entre solutions SaaS, contrats télécoms, licences, …
  • Cartographier la répartition budgétaire par équipe, service ou pays.

La valeur ajoutée humaine est essentielle : un expert TEM sait poser les bonnes questions aux métiers, challenger les hypothèses et révéler des coûts invisibles que les outils seuls ne peuvent pas mettre en lumière. Cet accompagnement permet d’obtenir un état des lieux réaliste de la Digital Workplace, et non une simple lecture des factures.

2. Intégrer une solution TEM : transformer les données en service

Une fois les angles morts identifiés, l’étape suivante consiste à centraliser les données dans une plateforme de TEM. Celle-ci consolide les factures, abonnements, contrats et inventaire matériel afin de donner une vision 360° des équipements, des licences, … et des coûts IT. Mais une solution, aussi performante soit-elle, n’est pas suffisante sans l’accompagnement adéquat.

  • Normalisation des données : chaque fournisseur a son propre format de facturation, les experts TEM assurent l’harmonisation et l’interprétation.
  • Analyse et recommandations : au-delà des chiffres, un service TEM fournit des alertes intelligentes (surconsommation, licences inactives, anomalies de facturation).
  • Services managés : des équipes dédiées peuvent prendre en charge le suivi opérationnel, afin de libérer les ressources internes.

Une solution TEM n’est pas seulement un outil mais un centre d’expertise externalisé qui fournit aux DSI, CFO et responsables achats des tableaux de bord compréhensibles mais aussi des conseils opérationnels directement activables.

3. Adopter un processus continu : instaurer une culture de pilotage

La gestion des dépenses IT n’est pas un projet ponctuel mais un processus permanent. La méthode du TEM repose sur un cycle en quatre étapes :

Collecter → Analyser → Agir → Optimiser

  • Collecter : réunir toutes les données financières et techniques.
  • Analyser : identifier les tendances, anomalies et opportunités d’économies.
  • Agir : mettre en œuvre des décisions concrètes (résiliation, renégociation, réaffectation).
  • Optimiser : suivre les résultats et ajuster en continu.

Là encore, l’expertise humaine est un facteur clé. Ce cycle n’a de valeur que s’il est accompagné par :

  • Des experts capables de traduire les données en décisions business.
  • Des services d’accompagnement au changement, pour sensibiliser les métiers à l’usage responsable des outils.
  • Une culture de gouvernance partagée, où IT, finance et achats collaborent autour d’une même vision de la gestion Digital Workplace.

Conclusion

Dans le contexte actuel, les DSI et leurs équipes font face à un double défi : maîtriser les coûts de la Digital Workplace tout en garantissant sécurité, fluidité et adoption des outils. La clé réside dans la visibilité, la rationalisation et une gouvernance IT alignée avec les enjeux business et RSE. Les entreprises qui n’investissent pas dans une démarche Technologie Expense Management s’exposent à des dérapages financiers, à une gouvernance affaiblie et à une compétitivité réduite.

À l’inverse, celles qui misent sur le Technology Expense Management comme pilier de leur stratégie IT transforment leurs données en avantage concurrentiel. Elles reprennent le contrôle de leur digital workplace, maîtrisent leurs dépenses, renforcent leur agilité et contribuent à leurs engagements RSE.

En matière d’IT expense management, l’adage reste vrai : vous ne pouvez pas gérer ce que vous ne pouvez pas voir. Le TEM n’est donc plus une option, mais une nécessité stratégique pour toute organisation souhaitant concilier performance, maîtrise budgétaire et transformation digitale.

2560 1459 SAASWEDO - Sustainable Digital Workplace performance